Par contre il n'y a plus d'encre dans l'imprimante, alors direction un cyber-café ... où c'est "naturellent" à nous de payer l'impression (bon, ça va encore, ce n'est pas trop cher) et retour au bureau pour les tampons et signatures.
Mais au moment de nous tendre le papier, l'agent, le plus naturellement du monde, nous demande une "petite participation" pour l'achat d'une cartouche d'encre !!! Ah ils sont bons, il fallait oser alors que nous venons juste de déclarer le vol de presque 2000€ de matériel !!!
Naturellement nous ne lachons pas un centime, même si nous avons bien cru qu'il n'allait pas nous le donner, ce maudit papier ! N'allez pas croire que nous ne voulons pas aider la police, non non non, mais il ne faut pas non plus nous prendre trop pour des pigeons, de plus la priorité financière n'est pas là, maintenant !

Notre papier en poche nous nous occupons ensuite d'appeler l'ambassade de France à La Paz, afin qu'ils nous expliquent la marchge à suivre. Nous pourrions très bien nous en occuper depuis Tarija, en leur faxant les quelques documents dont ils ont besoin. Ensuite il n'ont qu'à joindre la préfecture de Toulouse puis, avec leur accord, ils peuvent nous produire les passeports d'urgence en une demi-heure et nous l'envoyer à Tarija. Ce serait l'idéal, mais malheureusement impossible dans notre cas car légallement nous n'avons plus droit qu'à trois jours dans le pays.
Pour information, la Bolivie autorise en principe seulement 30 jours de tourisme dans le pays. Mais en tant que français, il est possible de ralonger la durée à 90 jours en se rendant dans un bureau "Migraciòn",muni de son passeport naturellement !
Le délai étant trop court pour attendre le passeport à Tarija, nous devons donc nous rendre directement à La Paz.

Rien de spécial pour le reste de la journée ... enfin si quand même, nos passeports refont surface (lire article ...) !!!!!!!!!!!!!!!