Il n'y a qu'un bus par jour dont le départ est à 9h, c'est pourquoi nous prenons un microbus à 7h30 et arrivons à 8h pour acheter notre billet. Seulement le bus est déjà plein, il ne reste que des places debout dans l'allée centrale pour 3 ou 4 heures de trajet. Mais étant le seul autocar, nous prenons tout de même les places. Nous montons et nous retrouvons au fond. Jusque là rien de bien grave. Vers 8h55 une vingtaine de personnes montent dans l'allée centrale, là je m'imagine le pire, me sent opressée et perd tout contrôle de moi-même. Je ne peux pas rester là mais comment sortir de cette foule avant que l'on ne démarre ?! Heureusement les gens ont bien compris et nous ont aidé à sortir, mais les gérants de la compagnie de bus, eux, n'ont fait aucun effort et ne nous ont bien sûr pas remboursé ! Il faut tout de même rester vigilents lorsqu'on prend un bus : un tel surblindage de place n'est pas très sécurisé ... (Gaëlle)

Afin de nous consoler de ce début de journée mouvementé, nous faisons la visite du musée de l'art Indigène, dont il est plutôt difficile de vous en faire un résumé tant il y avait d'informations intéressantes. Et il y était malheureusement (pour nous) interdit de prendre photos ou vidéos. Pour faire vraiment bref, ce musée expose les créations artistiques (tissages) des communautés indiennes vivant dans les environs de Sucre, notamment celles de la communauté Jalq'a où nous comptions nous rendre le matin même. Ce musée est une initiative de l'association ASUR, dont le but est de recréer des emplois et des revenus dans le secteur rural, mais aussi de revitaliser la créativité culturelle des communautés. Nous vous invitons d'ailleurs à consulter leur site internet pour en apprendre plus sur leurs objectifs et réalisations.