Le bus de la poisse
Par Gaelle et Pat, dimanche 7 décembre 2008 à 19:39 :: En Bolivie :: #58 :: rss
Dimanche 7 décembre 2008
Vers 10h30 nous prenons un bus en direction de La Paz (60 bols par personne). Afin de ne pas nous faire avoir comme à l'aller, à nous retrouver tout au fond avec toutes les secousses, nous réservons la vieille et sommes cette fois-ci aux premières places.
Mais finalement ce n'est pas encore l'idéal : peu de place pour nos jambes, une chaleur suffoquante avec soleil tapant sur la vitre, des sièges peu confortables et peu voire pas d'air ! Nous sommes tout de même obligés de supporter tout celà maintenant que nous sommes partis pour 18h de trajet (initialement prévues).
Au bout de quelques heures, une roue crève ! Le bus s'arrête alors en plein milieu de la pampa où il fait environ 45°C et où il n'y a pas d'ombre ! Le chauffeur utilise son unique roue de secours et 30 minutes après, nous voilà repartis !
Une paire d'heures plus tard, une seconde roue crève à son tour mais le bus continue jusqu'à la prochaine ville. Là il nous laisse près d'un restaurant (nous, bien sûr, nous sommes fauchés !) et précise qu'il revient dans 5 minutes. Nous faisons alors la rencontre d'un français de Savoie avec qui nous discutons et où nous ne voyons pas le temps passer puisque quand le bus revient 3 heures après, nous sommes étonnés de l'heure !
De nouveau sur la route, nous nous demandons "Allons-nous arriver à La Paz ?". 10 minutes après, un grand BOUM nous explose les tympans ... et bien oui, une troisième roue nous lâche ! A ce moment là, nous ne pouvons qu rire. Surtout que le prochaine village peut se trouver à des centaines de kilomètres. Le chauffeur poursuit "prudemment" sa route, jusqu'à arriver à un tout petit village, au milieu de nulle part. Par chance, il y a tout de même un endroit pour réparer la roue.
Là, un homme qui a avec lui, dans les soutes du bus, du bon poisson "frais", en profite pour le vendre aux habitants du village ! Son business fonctionne bien et nous, celà nous distrait.
22 heures 30 après (tout de même), suite à une nuit difficile et armés de patience, nous arrivons enfin à BON PORT ... ENTIERS !
Commentaires
1. Le mercredi 10 décembre 2008 à 20:29, par Bob
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