Deux heures de grimpette sur des escaliers pas très réguliers et glissants puisqu'il pleut. La montée est fatiguante et nos jambes le sentent.
Enfin en haut, nous sommes un peu mouillés, mais contents d'y être ! La première chose que nous faisons, c'est d'aller s'inscrire pour la montée au Wayna Picchu. Afin de préserver le lieu, seules 400 personnes par jour sont autorisées à y grimper, en deux groupes (à 7h et à 10h). Patrick s'inscrit pour 10h, moi, je n'en ai pas le courage en pensant à tout ce qui nous reste encore à marcher, plus la visite du Machu Picchu (Gaëlle).

Nous parcourons ensuite les lieux grâce aux explications du Guide du Routard. Les incas étaient un peuple très ingénieux, voyant leurs constructions et leurs différents systèmes (voir la galerie photos). Nous nous demandons même comment ils ont pu construire de telles choses, à une telle hauteur et parfois si près du vide !

Il est l'heure pour Patrick d'aller au Wayna Picchu. Moi je vais me reposer avec un thé en attendant. J'observe les gens qui m'entourent. Je conclue que le lieu est une vraie usine à touriste et que les prix ne m'en étonnent donc pas. (Gaëlle)
En ce qui me concerne, donc, je prend le chemin du Wayna Picchu. Après un petit autographe dans le registre des entrées, je commence à marcher, bien résolu à monter vite ! Quasiment tout le chemin est un escalier très abrupt et glissant, j'arrive donc au "point de vue" au bout d'une demi-heure, complètement essouflé mais content ... sauf que je ne vois rien, la vue est bouchée par les nuages. Je décide donc de monter au sommet, un peu plus loin. Là haut, ça vaut le coup, enfin pour les personnes qui n'ont pas le vertige ! La vue étant toujours bouchée, je décide de patienter 20 minutes, puis finis par redescendre (en arrivant cette fois à prendre quelques photos). En bref, un point de vue unique sur le Machu Picchu et les vallées environnantes, encore des contructions au dessus du vide à couper le souffle, mais une promenade à déconseiller à ceux qui ont le vertige ! Il est environ 12h quand je rejoins Gaëlle. Nous redescendons tranquillement mais pleins de douleurs et de courbatures ... (Patrick)

Ce soir, nous ne tardons pas à nous coucher, sachant les efforts qui nous restent encore à accomplir demain.